Paul Thomas Anderson, réalisateur de l’acclamé There Will Be Blood, n’aime pas se simplifier la tâche comme le prouve son Inherent Vice, sorte de délire halluciné sous fond d’enquête policière. Un trip qui ne sera clairement pas la came de tout le monde.
Sans nier la qualité technique et artistique du film, on peine à comprendre ce qui se cache derrière cet écran de fumée(tte). Le scénario, volontairement flou, multiplie les intrigues et les personnages sans en préciser les contours et les caractères. Habité par l’esprit hippie de son protagoniste, Inherent Vice se laisse complètement aller dans sa narration bordélique, laissant un spectateur, peut-être amusé, mais assurément largué.
La pilule passerait plus facilement si cette drogue tantôt dure, tantôt douce, ne trainait pas tant en longueur. Lent et confus, le mélange manque de quelques cachets d’ecstasy pour donner un petit coup de fouet au film. Si certains participeront volontiers à cette expérience cinématographique psychédélique, pour les autres le retour à la réalité s’annonce difficile.
Inherent Vice sort le 4 mars 2015
Un commentaire
Oui, le film est confus, et c’est pour ça qu’on l’aime ! PTA ne se prend pas au sérieux ! Et qu’est-ce que c’est dôle ! https://thomasnicolon.wordpress.com/2015/03/04/inherent-vice/