Inferno, le troisième volet des aventures de Robert Langdon, est un film parfaitement représentatif de l’Enfer : c’est douloureux à regarder et cela anéantit le cerveau humain en quelques minutes – on n’est pas chez Dante, mais presque !
Le long-métrage de Ron Howard a autant de bon sens qu’un discours sur les femmes par Donald Trump… Tout n’est qu’incohérence sur incohérence, on passe d’un Deus Ex Machina à un autre. Les personnages se comportent comme des IA scriptés avec les pieds et il n’en ressort qu’une dérangeante sensation de factice. De plus, le récit ne prend jamais la peine de s’arrêter un instant pour créer de l’intensité comme s’il avait l’impératif de finir le plus rapidement possible. Encore un énième exemple de la confusion des studios hollywoodiens entre rythme de la narration et montage épileptique.
… Et les problèmes sont présents à tous les niveaux. Inferno est un incroyable gâchis créatif : Ron Howard a oublié comment faire un film (et pourtant il savait !), Hans « tam tam tam » Zimmer a livré une partition de trois notes et enfin le casting cinq étoiles s’est retrouvé totalement noyé dans ce capharnaüm. Serait-ce l’Enfer cinématographique ?
Un commentaire
J’adore cette critique
Surtout « le montage epileptique » vraiment très parlant ^^