Le groupe de Las Vegas Imagine Dragons est de retour avec Evolve, un troisième album plus lumineux mais aux couleurs encore trop fades.
Basique. Prenez une pincée de Foster The People, un zeste de Foo Fighters, saupoudrez allégrement le tout avec un Coldplay post Mylo Xyloto et vous obtiendrez le groupe parfait pour enflammer les stades du monde entier (non sans perdre une partie de votre personnalité… mais ce sont les risques du métier pas vrai ?). Imagine Dragons n’a certes pas inventé l’eau froide mais semble se perdre de plus en plus dans une pop-rock conditionnée aux pubs de parfum (Dancing in the Dark) et aux combats tout torse dehors dans des arènes antiques (Believer).
Tourne en rond. Evolve montre cependant une évolution et se distingue (un peu) des précédents essais des Las Vegans en laissant passer un peu plus la lumière, signe de la positive attitude du chanteur Dan Reynolds (qui en a bavé faut le dire). Dommage qu’il n’ait pas livré toute sa félicité dans sa musique, qui se résume encore trop à ce qu’on avait entendu auparavant. Une impression de déjà vue qui se répète tout au long de l’album, sans que les rythmes et percussions, toujours efficaces, n’y fassent grand chose.