Deuxième opus et nouvelles règles du jeu pour Katniss Everdeen et Peeta Mellark. Hunger Games repart sur les chapeaux de roue avec une tournée des districts en guise d’introduction. Un périple qui ressemble davantage à une punition qu’à un cadeau, où la répression et la misère sont omniprésentes.
Et finalement, Francis Lawrence décide d’éluder totalement cette dimension du livre originel, pour se concentrer sur l’action et le retour des combats à mort. L’arène est parfaite, tant dans son fonctionnement que visuellement, et laisse tout le loisir à Jennifer Lawrence de démontrer l’étendue de son talent.
Le public reste accroché à son siège, suivant une Katniss enflammée, à la trace. Et pourtant, quelque chose manque à ce mélange. Un manque de subtilité peut-être dans l’utilisation des ingrédients. Le final parvient à remonter le niveau, avec un Philip Seymour Hoffman que l’on découvre avec bonheur, dans l’un de ses derniers rôles.
Jusqu’à l’ultime chanson, Atlas, où Coldplay impose une ballade lancinante, comme pour calmer l’esprit du spectateur après toute cette tension. Brillant, pour un film qui l’est malheureusement moins.
Hunger Games : l’embrasement est sorti le 27 novembre 2013 en France.
Article écrit par Marie Salammbô.