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Accueil - Critique L’homme-chevreuil : l’appel de la forêt
Critique L'homme-chevreuil2
© Geoffroy Delorme
Littérature

Critique L’homme-chevreuil : l’appel de la forêt

Mélina Hoffmann Mélina Hoffmann2 avril 2021Aucun commentaireIl vous reste 4 minutes à lireUpdated:13 juin 2022
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L’homme-chevreuil est le récit captivant et émouvant d’un homme presque comme les autres, parti vivre pendant 7 ans dans la forêt.

L’homme-chevreuil est un témoignage hors du commun. À peine croyable. Et pourtant, le photographe, naturaliste et écrivain Geoffroy Delorme nous livre son aventure de (sur)vie auprès de ceux qui son devenus ses « amis » : les chevreuils. Il nous offre un point de vue rare, tout en sensibilité et en philosophie, sur la vie en forêt. Un livre étonnant et bouleversant, qui invite à la réflexion et à l’humilité.

Une aventure sans totem d’immunité

Geoffroy Delorme n’est évidemment pas parti, un beau matin, sur un coup de tête avec son petit baluchon ! Il a commencé par se passionner pour la forêt, pour sa faune, sa flore, par l’étudier longuement. Puis il a laissé grandir en lui cet instinct de liberté, cette envie d’échapper à une société humaine dans laquelle il trouvait de moins en moins sa place. Jusqu’à ce que l’envie se change en besoin. C’est alors avec sa seule détermination et son courage qu’il décide, un jour, de partir dans une forêt de Normandie. Mais pas juste le temps d’une balade…

« Cela fait sept ans que je vis dans la forêt, que je ne communique qu’avec des animaux. Les premières années, je faisais des allers-retours entre la société humaine et le monde sauvage, mais avec le temps j’ai fini par définitivement tourner le dos à ce qu’ils appellent la « civilisation » pour rejoindre ma vraie famille : les chevreuils. »

Il raconte l’esprit qui s’éveille, l’émerveillement ; les levers de soleil dans la rosée du matin ; les peurs, les ruminations, les pensées qui cèdent peu à peu la place à l’instant présent et au lâcher-prise ; la liberté… Mais il confie aussi les renoncements nécessaires, le manque de sommeil, la lutte contre la faim et le froid ; ou encore la cruauté à laquelle il faut parfois faire face dans ce monde-là aussi. Ainsi, « l’autonomie totale est un objectif que l’on atteint qu’au terme d’une très longue transition. Cela ne s’improvise pas. «  prévient-il. Et on veut bien le croire !

Critique L'homme-chevreuil3
© Geoffroy Delorme

Vis ma vie de chevreuil !

Il est fascinant de découvrir de quelle manière « l’homme-chevreuil » va peu à peu, à force de patience, de respect et d’humilité, pratiquement devenir l’un des leurs. Il raconte ces moments uniques et poétiques pendant lesquels homme et chevreuils s’apprivoisent mutuellement jusqu’à créer une véritable relation de confiance. Il adopte leurs comportements, leur mode de vie, les observe et communique avec eux. Quelques photos en noir et blanc viennent d’ailleurs illustrer cette étonnante aventure.

Au fil des pages, notre curiosité ne peut que grandir envers cet animal dont Geoffroy Delorme nous dépeint la très grande intelligence, la mémoire incroyable, la capacité à ressentir les émotions, ou encore le sens kinesthésique particulièrement développé. Et, inévitablement, on se met à s’attacher à ceux qu’il a prénommés Daguet, Étoile, Chevi, Sipointe, et aux autres. Certaines scènes sont d’une tendresse irrésistible, d’autres plus douloureusement touchantes, forcément. Oui, on l’avoue, comme devant Bambi, on a versé notre petite larme !

Critique L'homme-chevreuil4
© Geoffroy Delorme

Une belle leçon de vie

Si Geoffroy Delorme raconte aujourd’hui cette immersion dans le monde des chevreuils, c’est aussi pour faire entendre sa voix quant à l’impact de la civilisation humaine sur l’environnement. Il nous explique comment l’urbanisation galopante et la volonté de « contrôler les populations » grignotent de plus en plus l’espace de vie des chevreuils. Car, en plus de ne plus leur offrir la protection qu’ils recherchent, la forêt leur fournit également de moins en moins la variété et la quantité de nourriture dont ils ont besoin. Ce qui les oblige à s’adapter sans cesse, et de plus en plus difficilement.

« La forêt colonisée par l’Homme moderne ne laisse aucune place aux autres espèces qui en vivent également. Pourtant, il est simple d’apprendre à partager et je dirai même « apprendre à donner pour recevoir ».

C’est donc une jolie histoire aux airs de conte qu’on lit sur papier kraft éco-responsable. Mais c’est également un plaidoyer engagé pour un plus grand respect de l’environnement et des autres espèces que la nôtre. Et si ce livre sensibilise efficacement, c’est parce que son auteur a trouvé la formule parfaite en mêlant à l’information et à la sensibilisation une histoire dans laquelle l’émotion infuse et vient nous étreindre. Notre regard en ressort changé, et notre curiosité grandie à l’égard de la nature sauvage. Un témoignage marquant et utile.

L’homme-chevreuil, de Geoffroy Delorme, est paru le 11 février 2021 aux Éditions Les Arènes Nature.

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