Comme il est acté depuis longtemps que cette cinquième saison d’Hell on Wheels sera bien la dernière, les scénaristes ont pu la construire sereinement, en deux parties distinctes et diamétralement opposées.
Une fin scénaristiquement préparée. Dans la première, ils se sont attachés à conserver, voire à amplifier, la force narrative qu’on connaît au show afin qu’on atteigne le point culminant à mi-saison. Dans la deuxième, on reprend là où on s’était arrêté pour amorcer une descente finale vers l’apaisement, vers toutes les clôtures. Et c’est ainsi qu’on commence doucement à dire au revoir à Cullen, à Thomas, à Thor, à Eva, à Mickey, ou à Mei à mesure que la course vers Ogden entre les deux compagnies de chemin de fer touche à sa fin.
La fin d’une série ambitieuse. On pourra peut-être regretter la présence d’un épisode un peu mou dédié principalement à Thomas Durant, mais sa nécessité confère finalement à donner à ce magnifique final tous les airs d’une réussite que cette série ambitieuse et belle mérite amplement.
Article écrit par Simon D. Réhon