Film de monstre proche du conte de fée réalisé par le britannique Corin Hardy, The Hallow nous plonge au cœur des légendes folkloriques irlandaises. Soulignons qu’il s’agit du seul véritable film de la sélection du FEFFS à respecter les critères du genre fantastique/horreur.
Une famille devient la proie des créatures de la forêt, communément appelées The Hallow. Une fois l’étape de l’exposition franchie (c’est quoi un Hallow ? pourquoi s’en méfier ? pourquoi est-ce que le bébé crie ?), le film nous surprend agréablement. A l’image des fameux Hallow, il est poétique, créatif et angoissant. Loin du numérique, les effets spéciaux classiques, impressionnants pour une production de cet acabit, nous offrent une bouffée d’air frais.
Les défauts de The Hallow résident principalement dans sa narration un peu trop linéaire et scolaire. Les protagonistes manquent cruellement de profondeur, si bien qu’il est difficile de se préoccuper de leur sort. Le couple du scientifique et sa femme incarné par Joseph Mawle et Bojana Novakovic fait écho à celui formé par Jeff Goldblum et Geena Davis dans La Mouche. Corin Hardy a par ailleurs clairement énoncé Cronenberg comme référence. Bon choix.