Qu’importe les époques, Steven Spielberg a toujours été attiré par l’idée de raconter des histoires pour les enfants. Bien évidemment, on pense à E.T., à Hook ou encore à Tintin. Le Bon Gros Géant n’est donc pas une plongée dans l’inconnu pour le cinéaste américain. Qui plus est avec l’adaptation d’un livre de Roald Dahl, le célébrissime écrivain de Charlie et la Chocolaterie, on peut dire que les grands esprits se rencontrent.
Pourtant, le résultat est quelque peu mitigé. La réalisation est sophistiquée et intelligente, l’écriture est fine et classique – sans l’aspect péjoratif – et la patte de Spielberg est omniprésente sur cette production Disney. Alors, où se trouve le problème ?
Possiblement dans le fait qu’on n’est plus des enfants et que le film s’adresse avant tout à eux. On imagine l’émerveillement d’un gosse de 10 ans devant le reflet de l’arbre du Bon Gros Géant avec les rêves qui virevoltent telles des lucioles, mais hélas on ne parvient pas à s’extasier de la même manière. On ne devrait jamais quitter l’enfance.
Le Bon Gros Géant sort le 20 juillet 2016 et est présenté hors-compétition lors du Festival de Cannes 2016.