Si la première et, soyons honnêtes, le début de la deuxième saison de Gotham nous sortaient par les yeux, cette seconde partie nous prend par surprise, réussissant enfin à nous offrir la mythologie digne d’un Dark Knight naissant.
Tandis que Bruce Wayne continue d’enquêter sur le meurtre de ses parents, Gordon est mis à mal et Gotham City ne cesse de découvrir de nouveaux méchants délicieusement dérangés.
On avait peur mais ce n’est plus le cas. Avec la pirouette scénaristique abordée lors de l’introduction d’un certain Hugo Strange, le show de la Fox abandonne l’aspect bouclé et le forcing destiné à introduire tous les méchants balancés maladroitement dans un univers bancal. La série procédurale prend des allures de feuilleton, sombre et pertinent, initiant tranquillement l’arc narratif jubilatoire que les fans attendaient. La mythologie du Chevalier Noir est en marche, les pièces du puzzle s’emboitent enfin.
Maturité des personnages comme du show, voilà que Gotham termine sa crise d’adolescence ahurie pour devenir celle qu’on attendait tous, le point de départ d’un Batman sans concession. Fini le teasing, voilà du concret.