Décidément, 2017 semble être l’année de Patrick Mille, pour le meilleur et surtout pour le pire. Après avoir joué dans le terrible Raid Dingue, il signe ici l’abominable Going to Brazil, son deuxième film et on espère le dernier.
Des clichés, toujours des clichés. A croire que le Brésil ne se résume qu’à un string entre deux fesses remuant sur une samba. Le réalisateur a, pourtant, bien fait ses devoirs. Fête, plumes, paillettes, cocaïne, sexe, botox, armes à feu, gang, rien n’a été oublié. Et cet amas de lieux communs ridicules ne fait qu’alourdir une narration pachydermique portée par une intrigue invraisemblable et poussive. Le résultat est là : un navet sauce française avec un titre anglais pour donner du goût.
Un casting de pub. Les têtes d’affiches, Vanessa Guide et Alison Wheeler, semblaient sympathiques dans leurs sketches pour Canal +, mais le petit écran, ça trompe énormément. Ici, elles se montrent excessives et grotesques. Parfait pour ajouter une couche de bêtises à un film déjà loin d’en manquer. La farce ne prend pas et les rires retombent en éclat. Quant aux situations supposées comiques, elles sont gâchées par des dialogues idiots et vulgaires. Going to Brazil ressemble finalement à des faux seins : exotique, démesuré et vide.
Un commentaire
Merci pour cette article qui m’a permis d’éviter de perdre 10 euros et 2h de mon temps.