Dans ce qui semble être une nouvelle course à l’Oscar (ne mens pas Matthew !), McConaughey s’associe avec le réalisateur d’Hunger Games pour nous raconter un bout d’Histoire avec ce qu’il convient de moral. Free State of Jones est de ces films qui méritent d’être vus… mais qu’une fois.
La force du récit. Incarné par un Matthew McConaughey toujours au top (et accentué), Free States of Jones nous parle de liberté, d’égalité, de fraternité… mais au Sud des États-Unis en pleine Guerre de Sécession. Conflits de races, luttes sociales, le film de Gary Ross nous montre un aspect méconnu de l’Histoire américaine avec cette confrontation inévitable entre les principes utopistes et la dure réalité.
Les yeux plus gros que le ventre. Sauf que pour le coup, Gary Ross a vu trop grand. En voulant dérouler son récit sur plusieurs années, voire des décennies, le réalisateur nous livre un film bien trop dense narrativement. Malgré sa durée de plus de deux heures, le long-métrage multiple les ellipses, les flashforwards mal placés et on finit par frôler l’indigestion historique. Sans compter la première partie et ses fortes similitudes avec The Patriot porté par Mel Gibson. On veut bien croire à la coïncidence mais faut pas abuser…