Kasabian rapplique après trois ans d’absence avec For Crying Out Loud, sixième album à la bonhomie communicative et à l’efficacité retrouvée.
Simplicité. Aller à l’essentiel, voilà le crédo de For Crying Out Loud. Pour s’assurer un maximum d’impact et de sincérité dans leurs compositions, les quatre natifs de Leicester ont écrit cet album en seulement six semaines. Dès l’ouverture avec l’explosif III Ray (The King), on sent que les Kasabian ne sont pas prêts de faire des concessions. Les douze morceaux que composent l’album respirent le « feel good » et vous donnera une furieuse envie de vous trémousser, comme ne le laisse pas entendre le titre de l’album (que l’on pourrait traduire par « Pleurer à Chaudes Larmes »).
Feel good. S’ils ne révolutionnent pas leur son, les héritiers de la britpop ont le mérite de retrouver l’essentiel après les errances fusion electro-rock/hiphop (plutôt réussies) de 48:13. La guitare de Serge Pizzorno revient au premier plan, comme le laisse entendre le futur hymne pour stade Twentyforseven ou Bless This Acid House, la plus grande chanson de Status Quo jamais écrite. Une bonne humeur qui traverse tout l’album, à peine entachée par 2-3 morceaux dispensables, qui remettra à coup quelques sourires à des visages trop sérieux.