Harlan Coben, maître du thriller littéraire (Ne le dis à personne), créé sa première histoire originale pour la télévision avec The Five. Et c’est plutôt réussi. Le petit Jesse disparaît en forêt alors qu’il était sous la surveillance de son frère Mark et de trois de ses amis. Vingt ans plus tard, l’un d’entre eux, devenu flic, découvre l’ADN de Jesse sur une scène de crime.
Malgré quelques longueurs, The Five captive et tient en haleine. Le premier épisode entre directement dans le vif du sujet, grâce à un travail sur les regards et une musique, stridente, aussi angoissante que passablement agaçante. La réalisation, elle, joue brillamment sur les sensations et embarque le téléspectateur dans l’histoire, qui devient un personnage à part entière. A ses côtés, les protagonistes sont bien imaginés et incarnés par des acteurs qui font juste le job.
Là où la série excelle, c’est par ses cliffhangers, qu’Harlan Coben, maîtrise totalement et qu’il réussit à transposer habilement à l’écran. Pourtant, les grosses ficelles scénaristiques et l’ambiance « glauque mais pas trop » font perdre de la crédibilité à l’ensemble. Dommage !
The Five a été diffusée sur Canal + en France.
Article écrit par Marie Salammbô.