De prime abord, Moonwalkers n’était rien de plus qu’un petit film sans réelle envergure, à regarder faute de mieux. C’était sans compter sur le délire psychédélique qui allait se dérouler sous nos yeux…
De l’humour à l’anglaise. Si le réalisateur Antoine Bardou-Jacquet est bien de chez nous, son film, lui, respire bon la comédie anglaise faite de quiproquos, de situations qui dépassent totalement les protagonistes et de personnages complètement déjantés. On se retrouve plongé dans l’absurdité d’une théorie du complot, de la poudre blanche encore plein le nez…
Tripe sous acide. Dans ce grand n’importe quoi où règne les psychotropes, Ron Perlman et Rupert Grint s’en donnent à cœur joie. Mention spéciale au premier, aussi crédible en tueur fou qu’en pleine hallucination. C’est violent, c’est drôle, c’est lunaire. Tellement que le long-métrage peut, dans son délire, laisser certains spectateurs de côté. Ceux qui ne retiendront une réalisation pas toujours soignée, un scénario trop précipité… Moonwalkers est un bonheur sous ecsta, un calvaire sous aspirine.