85 minutes et un mal de crâne plus tard, on cherche encore à définir Hardcore Henry. Est-ce un OVNI du cinéma d’action, gore et jouissif, ou une simple branlette visuelle qui tire à blanc ? La réponse doit se trouver au milieu des deux…
Une mise en scène culottée. Pour son premier film, Illya Naishuller ne manque pas de culot. Avec sa mise en scène entièrement subjective, soit dans le regard du héros, le réalisateur met un coup de pied dans la fourmilière du found fountage et du jeu vidéo sur grand écran. On plonge dans un FPS grandeur nature, mené à cent à l’heure, où ça flingue, ça bastonne et ça explose de partout dans un déluge de sang. Le tout sans dériver une seule fois de son idée de base. Hardcore Henry est unique… et on ne peut s’empêcher de l’espérer.
Du mauvais cinéma. L’Enfer est pavé de bonnes intentions et d’Hardcore Henry. Le concept, aussi original soit-il, ne survit malheureusement pas sur la longueur (vite, une aspirine !) et ne propose qu’un scénario brouillon. Et ce n’est pas un Sharlto Copley sous ecsta qui nous convaincra de renouveler l’expérience de ce concept de jeu vidéo cinématographique, où finalement on ressort frustré de ne pas avoir la manette en main.
Hardcore Henry sort en vidéo le 19 août 2016
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