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Il y a dans ce monde des falaises d’où l’on se jette. Au Japon, ces lieux de triste mémoire répondent au nom de Tôjinbô. Alice, incarnée avec retenue par Isabelle Carré, va en faire la découverte lorsqu’elle constate que son frère décédé était venu y faire un tour. Inutile de se montrer véhément à mon égard si vous vous êtes fait voler l’essentiel du Coeur Régulier, deuxième long-métrage de la belge Vanja d’Alcantara. C’est au film qu’il faut faire des reproches.
Une écriture tout juste surprenante. Dès le long prologue de ce périple en territoire zen, on devine les coutures de cette histoire avec une aisance embarrassante. On craint le pensum à la gloire d’un Japon fantasmé jusqu’à l’arrivée sur le territoire. Là, le film à l’élégance de ne pas céder au discours pompeux sur la gloire de vivre. Problème ? Il ne propose rien d’autre.
Un seul ton, celui de la détresse. Sous le prétexte d’épouser le tourment de son personnage et des lieux environnants, la réalisatrice fige sa mise en scène dans une solennité plombante. Au lieu de ressentir les émotions, on les regarde filer au gré du vent, alors que le film ne fait montre d’aucune tentative d’alléger l’ensemble. On reste bien embêté devant ce qui reste comme une œuvre de bon élève d’où rien ne dépasse.
Le Coeur Régulier sort le 07 Septembre en DVD & VOD.
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