Fede Alvarez, toujours sous la houlette de Sam Raimi, sort son nouveau bébé : Don’t Breathe.
L’horreur … Sorte de home invasion inversé, il met en scène un ancien militaire aveugle dont la maison est cambriolée par 3 jeunes gens fauchés de Detroit. A mi-chemin entre Panic Room et Le Sous-sol de la Peur, Don’t Breathe réussi à convoquer l’horreur la plus efficace, celle qui prend racine dans le monde réel. Le vieil homme est alors à l’image du film : intelligent, tordu, sordide, ambigu, flippant mais en fin de compte fascinant
… Et la maîtrise ! Sans échapper à quelques tares (les personnages stéréotypés et le background peu ou pas creusé) Don’t Breathe est servi par une mise en scène audacieuse et maîtrisée à l’image d’un impressionnant plan-séquence tout en fluidité qui introduit la maison, semant nombreux indices et fausses pistes au passage. Et quand l’idée vient à Alvarez de plonger ses personnages dans le noir, on assiste à un moment aussi rarement immersif que réussi techniquement.
Implacable jeu du chat et de la souris, Don’t Breathe c’est un tour de montagne russe qui démarre au quart de tour pour ne pas ralentir avant un final, qui lui non plus, ne vous laissera pas reprendre votre souffle. Brillant sur la forme, perturbant dans l’idée, réussi dans l’ensemble.
Don’t Breathe sort en salles le 5 octobre 2016.
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