Le postulat de base de Designated Survivor promettait beaucoup à condition que les scénaristes parvenaient à se renouveler. On ne mimera pas la surprise de voir la série annulée au bout de cette saison 2 qui a redéfinie le terme d’abus…
Trop c’est trop. On est bien obligés de plaindre le président malgré lui Tom Kirkman (Kiefer Sutherland). En moins d’un mandat, il aura dû faire face à des guerres, des complots, des trahisons, le deuil, etc. Chaque épisode n’aura de cesse de le maltraiter avec sadisme et surtout beaucoup de ridicule. Car quelle meilleure preuve du manque d’idées des scénaristes que de les voir inventer à l’excès de nouvelles catastrophes majoritairement capillotractées. À ce titre, le twist final est d’une bêtise affligeante tant il se montre artificiel.
Une construction destructrice. La saison 2 de Designated Survivor nous sert du rebondissements à la chaîne sans se laisser le temps de respirer. Dès lors, le rythme en pâtit puisque les résolutions arrivent parfois avec une facilité déconcertante, telles des happy end foireux. La série n’arrive plus à poser ses intrigues et se contente de nous servir du gentil président (et son équipe) contre le méchant reste du monde. Merci d’avoir abrégé son mandat.