Est-il encore nécessaire de résumer toute la « hype » entourant Deadpool, projet ressuscité en partie par les fans, porté par un acteur investi à 500% (minimum) et à la campagne promo aussi originale qu’omniprésente. De la à dire que le résultat se veut à la hauteur, il n’y a qu’un (jeu de) mot.
Prenez Ted, mettez-lui du lycra et un goût certain pour le meurtre et vous obtenez un super loin d’être héros. Au-delà des scènes d’actions assez classiques, le long-métrage de Tim Miller montre surtout un respect absolu du personnage. Humour à deux balles, clins d’œils aux comics, quatrième mur et séquences saignantes, difficile de tout résumer tant Deadpool est riche en références. Quant à Ryan Reynolds, il met un point d’honneur à nous faire oublier son passage dans Wolverine et y parvient sans mal. Ici on se moque de tout, surtout de soi-même et il suffit de voir le générique d’intro pour comprendre qu’on est face à un OVNI du genre.
Persuadé d’être increvable, Deadpool se permet tout et parfois presque trop. The Merc with a mouth manque quelques fois de de tomber dans l’exagération poussive et scatophile comme s’il voulait absolument nous prouver son côté rebelle. Pas besoin Wade, on est déjà convaincu.
Deadpool sort le 10 février 2016