Pas démontée pour un sou après l’arrêt d’Agent Carter, la pétillante Hayley Atwell nous revient déjà dans Conviction, une série judiciaire qui ne devrait pas l’occuper longtemps à ce rythme…
De l’envie. On sent dans Conviction une envie de bien faire, de plaire à tout prix. Il suffit de voir le casting, composé de belles têtes du petit écran comme Eddie Cahill, Shawn Ashmore ou Emily Kinney. Le coupable à innocenter en cinq jours donne du rythme à l’épisode et Hayley Atwell campe un personnage intéressant (contrairement à Bull) à plus d’un titre, dans sa vie professionnelle que privée (il faut dire qu’elle cumule en terme de background).
Peu de résultats. Sauf qu’à essayer d’accrocher le spectateur par tous les moyens, Conviction finit par se perdre elle-même. La série propose beaucoup pour son pilote, propose trop. Les scènes se jouent à la seconde, l’intrigue, pourtant simpliste, finit par nous perdre face à une multitude d’explications pas forcément nécessaires, et les secrets de chacun finissent pas donner un goût de superficialité. Cela manque de subtilité, de naturel, de réflexion… Bref, on a la conviction de se faire racoler sévère sans en avoir pour notre argent.