Les young adult nous ont habitué aux happy ever after et aux personnages copiés-collés vides de sens. Avec Class, on découvre des caractères plus profonds et un discours sombre et moins conventionnel.
Des relations mal amenées. Même si le résultat global est plutôt agréable et distrayant, Class souffre de quelques défauts dérangeants. Pour commencer, le jeu d’acteur laisse régulièrement à désirer. Et même si les relations amicales sont traitées intelligemment, celles amoureuses sortent franchement de nul part, mettant presque mal à l’aise.
Bien travaillée. La série ne promettait pas forcément monts et merveilles mais propose finalement un spin-off bien mené. Les références à Doctor Who sont utilisées avec parcimonie et intelligence, permettant de créer une connexion avec la série phare. En comparaison avec cette dernière, les idées de scénario sont moins ambitieuses mais permettent ainsi un développement plus continue qui limite les fins bâclées qu’on avait pu reprocher à certains épisodes du Docteur. Et avec un bon cliffhanger, on attend la saison 2 en espérant que les quelques défauts seront retravaillés.
Avec la fin de la Class, c’est le retour de Doctor Who qui se profile !
Article écrit par Marion Fourdrinois