Sentiment partagé à la sortie de la projection de Cars 3. Celui d’avoir assisté à un Pixar profondément adulte, peut-être trop.
Des thèmes matures. Il nous l’avait prouvé avec l’exceptionnel Toy Story 3 (avant que l’idée d’un 4 vienne tout gâcher), le studio sait comment conclure ses trilogies. Après un second épisode oubliable et oublié, la saga Cars retrouve l’esprit du premier, l’âge en plus. Ici, on nous parle d’anciennes gloires, de passage de témoin, mais également de modernité et de dépassement de soi. Des sujets difficiles, mis en scène avec une évidente sensibilité par Brian Fee. Bref, un condensé de la saga Rocky, une touche de girl power en plus.
Interdit au moins de 12 ans. Reste à savoir si le métrage peut plaire aux plus jeunes d’entre nous ? Sans aucun humour ou presque, Cars 3 comporte de nombreux termes techniques, un scénario qui tourne un peu en rond et qui se paye même quelques longueurs. Il suffisait d’entendre les plaintes d’un petit bout de chou dans la salle pour comprendre qu’il n’est clairement pas la cible visée. Voilà un film d’animation qui risque de plaire davantage aux parents qu’aux enfants.