Ce n’est jamais assez lourd pour eux, les entendons nous clamer dans le titre It’s Never Too Loud For Me de Breaking Outta Hell, quatrième album des très énervés Airbourne. Et de fait, les Australiens n’ont jamais été aussi déterminés à pousser le volume au-delà de 11 pour faire entendre leur hard-rock ô combien efficace.
Une bonne vieille recette. De la sueur, du (gros) son et de la bière. C’est à peu près tous les ingrédients nécessaires pour faire un bon album de Airbourne. Taillés pour le live, les onze morceaux s’enchaînent violemment : brut et sans fioritures, on retrouve le groupe fun et énergique de la période Runnin’ Wild, leur premier album.
It’s All For Rock’n’roll. Les riffs acdéciens sont évidemment perceptibles, tout comme la puissance de Rose Tattoo, un de leur autre prestigieux compatriote. Se donnant corps et âmes au rock’n’roll, les quatre australiens font dans le recyclage mais le recyclage béton. Il faut l’admettre, Breakin Outta Hell ne brille pas par son éclectisme et se base sur une formule testée et approuvée depuis 2007. Mais avec Airbourne, c’est comme ça que ça marche et pas autrement.