On entend parler beaucoup de Blur depuis quelque temps, au point de frôler une mini overdose (ils sont passés au Grand Journal c’est pour vous dire). Quoi de plus normal après douze ans d’absence me direz-vous. Mais tout ce bruit autour de The Magic Whip est-il justifié ? Une réponse.
Blur, groupe emblématique de la scène Britpop, ce courant né dans les nineties, bla-bla-bla…. La bande à Albarn n’a plus rien à prouver, élevée au rang de groupe anglais cultissime (Song 2, Girls and Boys, c’est eux). Un tel statut impliquant de grandes responsabilités, leur huitième album, The Magic Whip, était très attendu.
Les nostalgiques apprécieront certainement. On sent une envie de renouer avec l’énergie des premiers albums, la fougue en moins (Lonesome Street, Go Out, I Broadcoast). L’atmosphère vire rapidement à la mélancolie au travers de ballades pop/semi-électros : intéressantes mais assez ennuyeuses au final.
S’il regorge de bonnes idées (Ghost Ship en tête), The Magic Whipe ne décolle jamais. L’album s’adressera aux fans de la première heure, et encore. Pour les autres, un opus assez terne, manquant de folie et surtout de tubes, l’ingrédient quasi indispensable pour un groupe Britpop, ce courant né dans les nineties, bla-bla-bla …
The Magic Whip est sorti le 27 avril 2015