Près de cinq ans après le premier épisode, Black Mirror revient pour une troisième saison, quittant le Channel 4 anglais pour atterrir dans les filets américains de Netflix.
Réflexion troublante sur la société. Ce premier épisode dépeint un monde profondément ancrée dans les réseaux sociaux et le contrôle de la réputation. Sans provoquer le même sentiment violent que les saisons précédentes, il ne perd absolument pas ce petit quelque chose qui nous avait charmé, développant toujours cette réflexion troublante sur notre société en utilisant un future imaginaire.
Une beauté visuelle. Bien que prévisible, ce début de saison reste particulièrement efficace et captivant. L’ambiance silencieuse et pesante nous plongent efficacement dans l’univers noir de la série tandis que l’utilisation paradoxale d’une dominance de couleurs pastelles se fond parfaitement à cette idée de dystopie à l’apparence parfaite. Bryce Dallas Howard, vue notamment dans Jurassic World, incarne son personnage à merveille développant un sentiment d’empathie chez le spectateur qui assiste à sa déchéance.
Netflix a su reprendre Black Mirror en gardant le même univers particulier avec brio et on est désormais prêt à dévorer les 5 épisodes suivants.
Article écrit par Marion Fourdrinois.