Vendredi dernier, Netflix dévoilait sur sa plateforme la première saison de Big Mouth, une série d’animation signée Nick Kroll autour d’ados confrontés à la puberté et la sexualité. Dix épisodes qui abordent un sujet encore tabou avec humour.
Sous couvert d’un humour trash, un sujet très sérieux. Comment aborder la découverte de la sexualité sans tomber dans la gêne ? La carte de l’humour, utilisée par Nick Kroll, semble être une solution efficace. Un humour trash, souvent très limite mais qui permet de parler de sexe sans détour. On voit tout, crûment, plein cadre : la série a le mérite de ne pas tourner autour du pot et de prendre à bras le corps le sujet en distillant quelques pistes pour les ados qui cherchent des réponses.
Une série à manier avec précaution. Alors oui, c’est trash, irrévérencieux, voire même obscène, mais la série mériterait de finir entre les mains de tous les ados (du moins la première partie, le reste n’étant pas forcément approprié) qui se posent des questions puisque les épisodes y répondent au final bien mieux que certains livres sur le sujet. Au-delà de ça, le show est hilarant à souhait et plutôt intelligent.