Nombreux sont les spin-offs, rares sont ceux qui arrivent à la hauteur de l’originale et puis Better Call Saul est arrivée. Très attendue, la série s’avère être une excellente héritière de Breaking Bad dépassant parfois le maître.
Entièrement focalisée sur Saul Goodman l’entreprise aurait pu être casse-gueule mais c’était sans compter le talent de Vince Gillighan qui a tiré les leçons de son précèdent bébé. Là où Breaking Bad avait eu un début difficile et un peu lent, celle-ci suit un schéma de montagne russe. Le spectateur est propulsé grâce aux deux premiers épisodes bruts de décoffrage et puis il retombe avant de remonter la pente petit à petit jusqu’à la chute finale.
Semaine après semaine la tension se créée, se développe alors que le show décortique la transformation du loser Jimmy Mc Gill, magnifiquement joué par Bob Odenkirk, en Saul. Son monde se dévoile révélant leur lot de surprises atteignant son apogée dans les derniers épisodes.
Au final, même les gens les plus honnêtes ne peuvent résister à l’envie de commettre un petit délit juste pour pouvoir prendre Saul Goodman comme avocat car après tout en cas de problèmes : Better Call Saul.