Les fans de Breaking Bad exultent, Better Call Saul, le spin-off de la série devenue culte se montre enfin et conserve l’esprit de son aîné. On retrouve Saul Goodman, l’avocat véreux de Walter White, avant qu’il le rencontre, avant même qu’il porte ce nom. Une entrée en matière réussie, mais qui doit encore faire ses preuves.
Après une introduction en flashforward de toute beauté, le show nous présente celui qui n’est pour le moment que Jimmy McGill, avocat raté cumulant les humiliations de toute part. La team Vince Gilligan et Peter Gould connaissent leur boulot et offrent à Bob Odenkirk un rôle de premier plan à la mesure de son talent. De la même manière que Breaking Bad, Better Call Saul installe son personnage et va prendre son temps pour le transformer en Goodman.
Le show démarre bien, mais sans rivaliser avec la série mère, du moins pour le moment. La faute en revient presque à Jimmy / Saul, de tous les plans, ne laissant aucun autre protagoniste exister dans ce premier épisode. Il manque encore un Jesse à ce Walter pour rendre vraiment ce spin-off indispensable. Mais connaissant les showrunners, ils ont déjà tout prévu.