Avant que l’on parle de résurrection, il y avait surtout un tombeau vide et un corps qui a disparu. C’est ce que met en scène Un jour sans Jésus ou, comme on pourrait aussi l’appeler, le début des ennuis pour les 11 apôtres.
Kaamelott ressuscité. On retrouve énormément de la série culte dans la BD de Nicolas Juncker et Chico Pacheco. Là aussi, on y applique un langage et des situations contemporaines à une époque lointaine, très très lointaine. L’occasion de nous offrir des répliques croustillantes (qui ne saute pas n’est pas Palestinien) entre deux signatures de tracts syndicalistes. On rit de bout en bout et on se dit qu’Un jour sans Jésus promet d’être une sacrée journée !
De galère en galère. D’autant que toute l’affaire autour de cette disparition nous offre une Cène où de multiples personnages historiques se croisent et où les quiproquo se multiplient. Un joyeux bordel au milieu duquel naviguent 11 bonhommes (ainsi qu’ « une ancienne pute qui fait la morale ») pour qui cela va être un véritable chemin de croix. Et Jésus dans tout ça ? Il s’intéresse à la théologie et au marketing…