Pour qui n’aurait pas été assez effrayé par les jeux vidéo ou les films (du moins le premier), Silent Hill prolonge le plaisir – ou le cauchemar plutôt – dans un roman graphique dans la pure tradition de la série.
Une équipe de pro. Derrière ce petit pavé d’un peu plus d’une centaine de pages – mais qui se savoure d’une traite – on retrouve un duo talentueux composé de Steph Stamb (Left on Mission) au dessin et du vieux briscard Tom Waltz (Les Tortues Ninja) au scénario. Quand le style épuré et troublant de l’un se mélange avec l’écriture malaisante de l’autre, on comprend qu’on a bien posé nos bagages à Silent Hill.
Référencé. Si l’histoire se veut 100% originale, les fans de la licence ne se sentiront pas dépaysés. Un personnage principal à la recherche d’une amie disparue, des monstres difformes dont plusieurs têtes connues et une terreur autant physique que psychologique… la ville n’a rien perdu de sa superbe, sauf que cette fois, elle vous invite à tourner les pages… si vous l’osez.