Après nous avoir convaincus avec sa saison 2, Atypical revient sur Netflix pour une suite qui manque de consistance.
Si la précédente saison avait réussi à mettre en avant – avec succès – les personnages qui entourent Sam, elle se perd aujourd’hui dans son manque d’originalité. Disons-le clairement, il ne se passe pas grande-chose jusqu’à l’épisode 7. C’est bien dommage puisque cette suite comporte 10 épisodes. Toutes les promesses sous-entendues par l’épisode final l’année passée se laissent désirer. Globalement Atypical devient lassante et se pose nettement la question de son utilité. La bande annonce nous permettait pourtant d’espérer des changements…
Heureusement, Sam est là pour nous pousser à continuer l’aventure à ses côtés. Toujours aussi attachant et drôle (le plus souvent malgré lui), il est confronté pour cette saison 3 à plusieurs défis. Ceux-ci consistent à trouver différents équilibres dans sa vie et à comprendre (difficilement) le sens du mot « dilemme ». Tout n’est jamais tout blanc ou tout noir et notre héros va très rapidement le découvrir à travers son amitié avec Zahid.
Qui a dit que les cours étaient ennuyants ?
Le vrai renouveau pour Sam et le spectateur s’opère à l’université. C’est là-bas qu’il dépasse ses idées arrêtées sur le monde qui l’entoure. Que ce soit pendant ses cours d’arts ou d’éthique, il est contraint d’aller au-delà des apparences. Notre adhésion à cette suite se joue grandement lors de ces scènes. Nous aurions d’ailleurs adoré voir plus longtemps Sara Gilbert (The Big Bang Theory, Roseanne) dans le rôle de la prof inflexible, poussant notre jeune autiste à sortir de sa zone de confort dans le seul but de le faire progresser. Plus qu’à attendre une saison 4.
Mais nous n’attendrons pas une suite à n’importe quel prix. Il est temps pour Atypical de se réinventer. Aucune prise de risque n’a été remarquée cette saison. Si le dernier épisode promet des changements, nous attendons de voir. Nous ne voulons pas à nouveau nous faire piéger par nos attentes en deçà de ce que les scénaristes nous préparent. Netflix, si tu nous lis : à toi de jouer !