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Accueil - Critique Athena : tragédie dans la Téci
Critique Athena : tragédie dans la Téci
© Netflix © Kourtrajmé
Cinéma

Critique Athena : tragédie dans la Téci

Charley Charley25 septembre 2022Aucun commentaireIl vous reste 5 minutes à lireUpdated:30 septembre 2022
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Co-fondateur du collectif Kourtrajmé et fils du grand Costa-Gavras, le cinéaste français Romain Gavras revient avec son nouveau film : Athena ! Production Netflix française ultra ambitieuse avec un budget de 35 millions de dollars, cette tragédie grecque comme décrite par le réalisateur prend place dans une cité au bord de l’embrasement.

Déjà à son troisième film après les singuliers Notre jour viendra et Le Monde est à toi, Romain Gavras a écrit Athena avec Lad Ly (Les Misérables) et Elias Belkeddar. Produit par Netflix, cette production prend place dans une cité d’Évry- Courcouronnes dénommée « Athena », après qu’une bavure policière ait conduit à la mort d’un enfant. Nous suivrons donc les frères du défunt, tandis que les tensions entre banlieusards et policiers se ravivent suite à une émeute orchestrée par Hakim (Sami Slimane), le cadet de la fratrie.

Petite histoire dans la grande

Impétueux et fou de rage, il va changer Athena en véritable forteresse face aux forces de l’ordre, tandis que son grand-frère Abdel (Dali Benssalah), militaire de retour d’un conflit au Mali, va s’aventurer dans la fameuse cité. La raison étant que Karim a capturé un jeune CRS (Anthony Bajon), afin que la police désigne les coupables ripoux.

Critique Athena : tragédie dans la Téci
© Netflix © Kourtrajmé

D’entrée de jeu, Athena met une véritable baffe cinégénique dans les loutches du spectateur, via un plan-séquence de presque 12 minutes absolument saisissant et techniquement impressionnant (qui s’inscrit même d’office dans les plans les plus impressionnants du cinéma français). Premier film français tourné en IMAX, le métrage livre dans ses 50 premières minutes une expérience reposant avant tout sur la narration visuelle, enchaînant les plans-séquences pour poser instantanément son décorum comme théâtre tragique d’un affrontement entre plèbe et patriciens, avec un contexte évidemment bien français.

Contexte déjà exploré au cinéma ces 25 dernières années (du brillant La Haine de Mathieu Kassovitz au plus controversé Bac Nord de Cédric Jimenez en passant par le très réussi Les Misérables de Ladj Ly) et encore d’actualité, ce qui amène donc à Athena un terreau socio-réflexif à la portée politique évidente en plus de sa dimension accrocheuse emprunte au film de genre.

La banlieue comme on l’a jamais vue

Ainsi, Romain Gavras maîtrise totalement son film durant sa 1e partie subjuguante, où le réalisateur filme la cité telle une Troie des temps modernes, tout en conférant à son contexte contemporain une dimension mythologique intemporelle : comme précisé, le film aurait pu se passer dans la Rome antique, au Moyen-Âge ou dans un futur lointain sans perdre la force de son postulat. Que ce soient la vision d’une population obligée à l’exode, de rebelles à l’institution évoluant telles des fourmis dans des bâtiments fortifiés, ou bien la force belligérante en armure contraints de mener l’assaut, Athena est emprunte de symbolisme et d’une certaine universalité par ce simple procédé.

Critique Athena : tragédie dans la Téci
© Netflix © Kourtrajmé

On ne comptera pas les prouesses filmiques auxquelles nous sommes abreuvées sur près d’1 heure, que ce soit en terme d’utilisation de la pyrotechnie, de l’utilisation de la caméra au plus près des corps sans singer le documentaire, tout autant que la coordination globale (plus de 300 personnes à diriger) qui force automatiquement le respect. Néanmoins, passé cette brillante mise en place et dès lors qu’Abdel se voit confronté à Karim (mais également à leur grand-frère aîné Mokhtar), le bas blesse lourdement jusqu’à la conclusion clipesque, dès lors que l’écriture et l’interprétation n’est plus à la hauteur de la symbolique.

Banlieue 13 IMAX Edition

Là où Les Misérables (ou même un Bac Nord) arrivait à soigner ses personnages et la petite histoire, Athena ne parvient pas à être au niveau de ses velléités symboliques et mythologiques, accouchant finalement d’une dramaturgie fratricide bien grossière en terme d’écriture et plutôt caricaturale en terme d’interprétation. Ouassini Embarek (The Eddy) a beau apporter une certaine authenticité, Benssalah (Mourir peut attendre) un bouillonnement intériorisé et Slimane une certaine férocité, on reste sur des personnages bien lisses et sans nuances, n’apportant aucune émotion ni de réflexion vis-à-vis de leur parcours.

Du cliché et aucun affect donc, pour un métrage lorgnant vers la grande tragédie grecque pour fatalement sombrer vers du Banlieue 13 à la Europacorp (en nettement mieux filmé ceci dit). On regrettera également que les personnage de Jérôme et Sébastien (interprétés tout en nuance cela-dit par Bajon et Manenti) n’aient pas grand chose à dire à part que de finir en token McGuffin ou figure évanescente. Mais la plus grosse erreur d’Athena demeure néanmoins dans le fond de son histoire, via un retournement final mettant en lumière les circonstances de l’évènement déclencheur : une manière de se dédouaner de tout discours, de tout propos sur les bavures policières ou de toute position vis-à-vis de l’embrasement des cités par de simples étincelles.

Critique Athena : tragédie dans la Téci
© Netflix © Kourtrajmé

In fine, Athena se conclut par beaucoup plus de style que de substance, malgré une première moitié de très bon acabit. Peut-être aurait-il fallu mettre l’histoire du film au second plan tout en conservant l’approche immersive et narrative par la simple puissance de la caméra ? Ou aurait-il fallu mieux développer les rapports fratricides en parallèle d’une union entre Abdel et Jérôme pour lever le voile sur la question au centre de l’histoire ?

Athena ou l’éternelle lutte sans réponse

Pas de réponse définitive, mais toujours est-il que malgré le sacrifice de sa dimension politique et profondément cinégénique pour une sous série B dirigée de manière beaucoup moins ample, Athena demeure une proposition de cinéma tout à fait inédite et percutante (du moins dans sa première heure). Un résultat final beaucoup trop bancal entache malheureusement la profession de foi de Romain Gavras, malgré ses qualités intrinsèques (dont une bande-son de bon acabit par Surkin, remixant le sample culte des Princes de la ville par DJ Mehdi). Pour un vrai film français à la portée politique pertinente et à la mise en scène virtuose, on conseillera par exemple l’excellent L’Ordre et la Morale.

Athena est disponible sur Netflix depuis le 23 septembre 2022

avis

5 bancal mais immersif

Athena n'aura pas fini d'animer les débats sur sa représentation des tensions banlieusardes, à défaut d'amener une discussion pertinente sur son sujet via un réel manque de regard perspicace sur les questionnements socio-politiques qui en découlent. Beau mais creux diront certains, on conseille néanmoins le visionnage de cette démonstration de mise en scène folle par un Romain Gavras au summum de ces capacités.

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