Remettant nos chasseurs de démons en route, Ash vs Evil Dead vient avec sa saison 2 de démontrer que le renouveau n’est pas forcément synonyme de plaisir coupable, quoique.
Délire identique. Avec Sam Raimi à la production, la série est forcée de demeurer sur la longueur d’onde imposée par le papa des films originels. On retrouve le game-design d’un jeu vidéo avec ses bosses hiérarchisés : les insignifiant sont étêtés rapidement tandis que le gros méchant donne du fil à retordre. L’humour est toujours la marque de fabrique de Ash vs Evil Dead, s’accommodant parfaitement avec l’esprit outrancier et visuellement nostalgique. On est là pour s’amuser, pas pour la finesse.
Délire lassant ? Cependant, faute de renouvellement et d’inventivité, on fini par se mordre un peu la tronçonneuse. Certes les suppôts de Satan ne manquent pas de diversité et les réparties de Ash ne connaissent aucune limite, mais qui doit-on vraiment remercier ? Les scénaristes ou leurs fournisseurs ? Les retournements de situations sont prévisibles et finalement, la surenchère ne sauve pas le Necronomicon.