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[accordion title= »Critique chrono » load= »hide »]Fakear confirme avec un premier album envoûtant, entre sonorités électro-planantes et ambiances exotiques inspirées de la world music.[/accordion]
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De scènes en scènes, d’EP en EP, Fakear a fait son petit nid dans le paysage électro français. Il ne manquait plus qu’un album pour consacrer trois années de travail et de succès amplement mérité. C’est chose faite avec Animal, premier disque de l’artiste caennais qui confirme qu’il a tout d’un grand.
Air Fakear – A 24 ans, Fakear, de son vrai nom Théo Le Vigoureux, s’est construit un univers bien à lui : un élégant brassage sonore construit sur des ambiances électro-planantes et inspiré par les paysages exotiques et orientales de la world music. Animal propose ainsi un tour du monde en une heure et huit minutes, de l’Afrique (Rise) à l’Asie (Leaving Tokyo) en passant par les Amériques et l’Europe (Song For Jo, Ankara).
Une approche organique de la musique – Une invitation à voyager en mode roots, la guitare en bandoulière. Car oui, ce musicien de formation se laisse guider par ses instincts d’instrumentiste et aborde ses compositions avec une approche plus pop qu’électro. Le piano de Jonnhae, la guitare de Mamaha, l’envolée lyrique de Rise, … sont les empreintes organiques qui confèrent à sa musique ce petit côté sauvage, naturel, animal.
Animal de Fakear, sorti le 3 juin 2016.