Fort de son succès en 2010, Alice revient et passe de l’autre côté du miroir. Il est temps de retourner au Pays des Merveilles … ou peut-être pas.
Ponctué par quelques fulgurances artistiques à l’image de ce fabuleux océan représentant la ligne du temps, Alice n’en demeure pas moins un divertissement qui laisse difficilement la place à l’émotion et à la magie. Tout va trop vite et l’apparition de certains personnages (Absolem doublé par le regretté Alan Rickman entre autres), relève plus de l’anecdotique que de la réelle nécessité. Chacun paraît alors presque fade, comme ayant perdu leur « plussoyance » dans un univers pourtant toujours aussi coloré et chatoyant.
L’aventure n’est alors prétexte qu’à l’évocation des thèmes du film : la famille et bien sûr le Temps, celui qui passe et dont il faut profiter, car si le passé ne peut être changé, on peut en tirer des leçons. Mais quand le scénario repose sur une tartelette, il devient difficile de déceler davantage de qualités à un métrage presque dénué de tout autre sens logique.
Un brin de féminisme, nettement moins assumé que dans le premier volet, se mélange à la réflexion sur le temps, servi à toutes les sauces, et à une dualité plus tellement évidente entre le bien et le mal.
Alice de l’autre côté du miroir sort en salles le 1 juin 2016.