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Critique A man : ne suis-je qu’un reflet ?
© Art House Films
Cinéma

Critique A man : ne suis-je qu’un reflet ?

Lucine Bastard-Rosset Lucine Bastard-Rosset25 janvier 2024Aucun commentaireIl vous reste 4 minutes à lire
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Nous sommes nous, mais nous sommes surtout ce que les autres voient de nous. Notre identité nous appartient sans réellement être notre. Alors qui suis-je ? Suis-je seulement le reflet d’un héritage passé ? Le nouveau long-métrage de Kei Ishikawa, A Man, est un retour aux sources. Un thriller d’investigation qui ouvre les portes d’un labyrinthe qui ne possède aucune sortie.

A Man a remporté un franc succès au Japon en triomphant à la cérémonie des 46e Japan Academy Prize 2023 (équivalent aux Oscars). Il obtient 8 récompenses dont celle du Meilleur film, du Meilleur réalisateur, du Meilleur scénario et quasiment l’ensemble des prix d’interprétation. Il faut dire que ce long-métrage aux apparences labyrinthiques ne laisse pas indifférent tant il questionne cette notion d’identité. Kei Ishikawa a su trouver la justesse dans ses propos qu’il met en scène avec habileté.

Mon reflet me reflète-t-il ? 

Tout débute sur cette triple mise en abîme qui déroute et interpelle. L’image est difficilement identifiable, elle se perd en une avalanche de reflets. Elle représente un tableau de Magritte, Reproduction interdite, ou plutôt le reflet de ce tableau dans un miroir, qui ressemble étrangement à un cadre. Un tableau dans un tableau où l’on voit un homme de dos et son reflet, lui-même de dos. Et dans ce miroir qui reflète le tableau d’un homme de dos, se reflète également un homme que l’on ne peut identifier, l’un des personnages du film. Mais qui est-il ? 

© Art House Films

Cette image inaugurale est elle-même le reflet du film à venir : un enchevêtrement d’histoires dans lesquelles les personnages souffrent de leur identité et tentent de disparaître en devenant quelqu’un d’autre. Mais est-il possible d’être cet autre ? Ou sommes-nous condamnés à vivre sous l’identité qu’on nous a attribuée à la naissance et qui a été conditionnée par la société ?

Qui je suis ?

“Qui je suis ? Dis moi qui je suis ?”, ces paroles de Florent Marchet renvoient aux questionnements du film. Qui suis-je réellement ? L’homme que je présente aux yeux des autres reflète-t-il mon intérieur ? Quelle part de mystère persiste dans ce que nous pensons connaître de l’autre ? Est-il nécessaire de véritablement connaître cet autre ? 

© Art House Films

Rie Taniguchi pensait avoir épousé Daisuke Taniguchi jusqu’au jour où elle découvre qu’il n’est pas celui qu’il prétendait être. Débute alors une enquête menée par l’avocat Akira Kido pour percer les mystères qui entourent la vie de ce “Monsieur X”. Mais cette course à la vérité devient rapidement obsessionnelle : “Pourquoi la vie de cet homme te préoccupe à ce point ?” lui demande sa femme. Peut-être parce qu’elle est le reflet de sa propre condition, lui qui essaie aussi d’annihiler ses racines coréennes pour mieux s’intégrer dans la société japonaise et ne plus souffrir du rejet et de la discrimination ethnique.

Un regard omniscient

A man met donc en scène différents personnages et ce regard omniscient nous amène à leur rencontre. On apprend à les connaître, on explore leurs passés qu’ils tentent tous d’effacer à leur façon. Plus on avance, plus on se perd. On est capturé par cette “impression de se retrouver dans un vaste labyrinthe”, une sensation qu’aime personnellement Kei Ishikawa et qu’il parvient magnifiquement à retranscrire.

© Art House Films

A travers ces récits de vie, le réalisateur parle de la société japonaise. Cette société qui conditionne plus que tout les individus avant même qu’ils n’aient vécu. Une société ancrée dans des traditions et dont les carcans sont difficilement ébranlables. Une société qui ne donne pas facilement de seconde chance quand on est un étranger, un citoyen au passé criminel ou bien un condamné à mort. Mais alors, que faire ? Comment se séparer de l’étiquette qu’on nous a gravée au fer rouge ? 

A man est une quête de soi et de l’autre. Un film qui nous montre qu’il est possible que notre vie nous appartienne, à nous et à personne d’autre. 

A man est à découvrir au cinéma à partir du 31 janvier.

Avis

7 Labyrinthique

Le quatrième long-métrage de Kei Ishikawa est un thriller d'investigation qui plonge au plus profond de l'identité humaine. Savoir qui l'on est, rejeté qui l'on est pour mieux avancer. A Man est un film subtil, porté par des acteurs au jeu teinté de nuances. Un labyrinthe de noms où les reflets se multiplient.

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