7. Koğuştaki Mucize est LE film turc dont tout le monde parle en ce moment, et à juste titre, à découvrir absolument sur Netflix !
7. Koğuştaki Mucize est sans doute notre plus belle découverte de ce début d’année sur Netflix. Et l’un des plus beaux films que nous ayons vu tout court d’ailleurs. Sorti dans les cinémas turcs en octobre 2019, ce remake du film sud-coréen ‘Miracle in Cell No 7’ s’est d’ailleurs imposé dans le top 10 de la plateforme en quelques jours à peine. Et par le seul effet du bouche à oreilles !
Dans un village de Turquie, en 1983, un père, handicapé mental, doit prouver son innocence alors qu’il est accusé du meurtre d’une fillette et condamné à la pendaison. Préparez-vous à une avalanche de superlatifs car c’est un coup de cœur absolu que nous avons eu pour ce film hautement bouleversant.
À ajouter à la liste des classiques
À mi-chemin entre La vie est belle et La ligne verte, 7. Koğuştaki Mucize (CTRL C / CTRL V) fait désormais partie de ces films qu’il faut avoir vus. Du premier on retrouve toute la naïveté, la tendresse, mais aussi l’amour pur entre un père et son enfant qui sont tout l’un pour l’autre. Du second on ressent toute la tension, l’injustice, mais aussi la fragilité psychique du personnage principal.
Des deux on retrouve l’intensité émotionnelle et toute la beauté qui se tisse derrière le drame. Sans parler du jeu exceptionnel d’Aras Bulut İynemli – dans le rôle principal -, de la photographie sublime, et de la bande-son qui fait la part belle aux violons et accompagne merveilleusement bien l’intensité dramatique de l’histoire. Un chef d’œuvre on vous dit.
Préparez les mouchoirs
Âmes sensibles, soyez prévenues ! Colère, émerveillement, joie, empathie, peine… On passe par à peu près toutes les émotions dans ce long-métrage de Mehmet Ada Öztekin. Et on s’attache tour à tour à chacun des personnages, dont la justesse de l’interprétation est remarquable.
Mais c’est surtout entre tendresse – notamment dans les moments de partage entre le père et sa fille – et larmes que l’on navigue. Et quand on vous dit larmes, ce n’est pas la petite larmichette au coin de l’œil que personne n’aura le temps de voir. Non, c’est aux gros sanglots que les plus sensibles auront droit lors de certaines scènes tout particulièrement bouleversantes et magnifiquement mises en scène ! Dramatiquement beau.
Un sans faute
Certains diront que le confinement nous rend plus émotifs, mais ce serait nier les qualités indéniables de ce film. L’intensité émotionnelle va crescendo, et c’est surtout la seconde moitié qui nous laisse assez peu de répit sur ce point. Elle se concentre notamment sur l’évolution des relations entre les prisonniers de cette fameuse cellule 7 évoquée par le titre, d’autant plus touchante qu’elle se fait de manière assez implicite.
À travers des échanges de regards, des gestes, des silences. Et les leçons d’humanité arrivent ainsi de là où on ne les attendaient pas. L’intrigue se déroule sans fausse note, sans longueur, et parvient à nous surprendre de bien des manières, d’un bout à l’autre, sans que jamais les ficelles ne soient visibles. Et c’est secoué que nous ressortons de ces 2h12 à la hauteur de leurs promesses. Bref, une pépite.