Cannes a beau être le terrain de jeu des Godard et des Lars Von Trier, mais quand un film comme le nouveau Star Wars débarque sur la Croisette, tout le monde ne parle que de ça. Difficile de résister à l’appel de la force !
Avant de réussir à entrer dans la salle (ce qui n’est pas gagné), j’ai vécu la journée idéale : commencer par un long-métrage incroyable de Lars Von Trier, continuer (et s’endormir un peu au passage) avec des plans séquences virtuoses dans un film chinois, Un grand voyage vers la nuit et revenir en France avec une lutte entre ouvriers et patronat (En guerre). Bref, une balade dans des univers radicalement différents et je vais finir par aller dans l’espace, c’est pas mal, non ?
Suis-je masochiste ? Je veux voir le Star Wars, mais je n’ai aimé qu’un seul des trois derniers. Le 7 est une horreur, le 8 a des gros défauts mais il a le mérite d’être regardable et enfin Rogue One se révèle le seul épisode correct. Alors vous allez me demander pourquoi je tiens à aller voir Solo ? D’un, parce qu’il n’y a rien de pire que de ne pas avoir vu le film dont tout le monde parle à Cannes et de deux, parce que je suis faible et incapable de résister à la nostalgie de mon enfance. Autant dire que dans le monde de Star Wars, on m’aurait converti du côté obscur en moins de deux…