Le genre du thriller de divertissement sud-coréen n’est pas connu pour faire dans la retenue. C’est à la fois sa force et son principal défaut, ce qui est très bien visible dans un film comme Sans pitié de Byun Sung-Hyun, un thriller fortement influencé par le style Tarantino et le récit d’un Infernal Affairs.
Les sociopathes en folie. Dans cette sombre histoire d’agent infiltré l’intérieur d’un gang peu commode, la violence fait partie des meubles. Trahisons, meurtres, tortures, tout y passe pour le meilleur et pour le pire. Si le récit parvient à relativement nous prendre aux tripes, il se perd dans sa construction labyrinthique composé de flash-backs et de twists en pagaille. Bref, on tombe rapidement dans la surenchère.
Belle maîtrise des combats chorégraphiés. L’intérêt de Sans pitié réside dans ses séquences d’action à la Old Boy pour lesquelles le cinéaste montre un vrai savoir-faire quand il s’agit de placer sa caméra au bon endroit. On a le droit à de sacrés scènes de combat, brutales et divertissantes. Néanmoins, un bon film ne peut se résumer à quelques bonnes séquences par-ci, par-là.
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