Il n’y a pas qu’au cinéma que Spider-Man tisse sa toile. Les petits gars d’Insomniac ont pioché ici et surtout là pour nous gratifier d’une aventure qui n’a rien à envier aux copains.
Spider-Man n’en est pas à son premier rodéo, sauf que cette fois, le niveau a monté de plusieurs crans. Dès les premiers balancements entre les buildings, on est pris par cette sensation de ne pas jouer le tisseur, mais d’être Spidey !
Les développeurs ont soigné l’animation pour que chaque déplacement, chaque combat, colle au mieux au personnage virevoltant. Le moindre élément est ainsi pensé pour combler les amateurs de l’araignée, à l’image des dialogues ou des nombreux easter eggs. Et si l’histoire principale montre parfois quelques faiblesses, la mise en scène s’inspire des productions cinématographiques pour nous en mettre plein la vue.
Spider-Man Arkham City
Concernant la mécanique, elle est assez facile à prendre en main : les affrontements consisteront ainsi surtout en trois touches pour le corps-à-corps, l’esquive et la toile. Pareil pour parcourir un New York fidèle à l’univers Marvel où une pression suffit. Toutefois, la progression permet rapidement de nouveaux mouvements via trois arbres de compétences. De nouvelles tenues et autres gadgets à améliorer donneront aux bastons une dimension bien plus spectaculaire.
Mais Spidey n’invente rien, il s’inspire. Tout du long, on aura ainsi l’impression de voir l’ombre de la série Arkham d’un certain Batman. Qu’il s’agisse du gameplay ou de l’ambiance générale, on sent qu’Insomniac avait Rocksteady en ligne de mire. Un objectif évidemment inatteignable pour Peter Parket, surtout lorsqu’on subit de plein fouet les redondantes activités secondaires ou la sous-exploitation des méchants emblématiques.