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Accueil - Avignon 2022 – Augustin Mal n’est pas un assassin : un seul en scène grinçant
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Spectacle

Avignon 2022 – Augustin Mal n’est pas un assassin : un seul en scène grinçant

Mélina Hoffmann Mélina Hoffmann12 juillet 2022Aucun commentaireIl vous reste 4 minutes à lireUpdated:29 juillet 2022
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Augustin Mal n’est pas un assassin nous immerge dans le quotidien d’un homme qui se rêve ordinaire, totalement inconscient de ses déviances.

Augustin Mal n’est pas un assassin est un seul en scène qui nous fait passer par des émotions variées, et même parfois opposées. Ce personnage hors du commun dont la perception de la réalité est totalement insensée suscite à la fois en nous de la compassion et du rejet, du rire et de la crainte.

Est-il simplement bête ? Inadapté ? Très seul, ça c’est certain. Ou est-il carrément fou ? Violent ? Dangereux ? C’est l’une des questions qui nous accompagnent tout au long de ce spectacle original et bien mené.

Un homme bien loin de la norme

Augustin Mal aime la familiarité, qui n’est à ses yeux que politesse. Il est fier de ses dents et de sa bonne éducation. C’est un homme tranquille, propre et sans médication. À peine un peu d’amertume de temps en temps, comme tout le monde. Il aime les femmes aussi, surtout quand elles sont sous anti-dépresseurs car ça les rend plus dociles et consentantes. Il faut forcer un peu le destin parfois, et puis c’est plus facile, ainsi, de récupérer leurs petites culottes…

Avignon 2022 – Augustin Mal n'est pas un assassin_2
© Virginie Meigné

Ah oui, parce qu’Augustin Mal collectionne les slips. Enfin, il débute une collection et il n’en est pas peu fier, même s’il attend d’en avoir davantage pour en parler autour de lui. Parce qu’une collection avec seulement deux slips : les gens se moqueraient de lui, c’est sûr. Si à ce stade vous hésitez entre rire et malaise, alors c’est que vous êtes bien arrivés à l’émotion dominante de ce spectacle !

Un humour qui grince fort

Auguste Mal est un personnage troublant, touchant à certains moments, terriblement dérangeant à d’autres, voire effrayant lorsque son visage se fige un instant et dévoile un regard de prédateur. C’est sa naïveté qui nous attendrit parfois un peu, cette inconscience totale de ce qu’il est, de ses déviances, de sa misogynie ; cette déconnexion de tout ce qui fait la morale. C’est son incapacité, aussi, à percevoir ce qui anime l’attitude des autres à son égard, persuadé que ses collègues et voisins cherchent à ne pas l’envahir par respect et par affection, alors qu’ils ne font en réalité que le fuir !

« C’est pas facile d’être un boute-en-train quand on est à ce point avant-gardiste ! »

Il ne cesse, ainsi, de prêter aux autres des intentions et des sentiments imaginaires, si bien que les horreurs qu’il entreprend et nous raconte trouvent une justification à ses yeux. Il croit aimer et être aimé quand il agresse, qu’il contraint. Tout est normal puisqu’il ne cherche jamais à faire de mal. Ce qu’il comprend moins en revanche, c’est pourquoi les gens – les femmes surtout – au bureau ou ailleurs ne se laissent pas toujours toucher, câliner et sont parfois si égoïstes avec leur corps…

Un personnage complexe qui interroge

Dans une mise en scène minimaliste, le texte de Julie Drouard nous entraîne progressivement dans l’intimité de cet homme, dans les méandres de son esprit. Si bien que c’est progressivement que la légèreté laisse place à un trouble qui ne cesse de grandir. Et le récit, d’abord assez banal, prend peu à peu des airs d’enquête et nous captive. L’ensemble gagnerait toutefois à s’alléger d’une dizaine de minutes car la mécanique finit par devenir un peu répétitive et lassante.

Avignon 2022 – Augustin Mal n'est pas un assassin_1
© Virginie Meigné

Si ce personnage est à ce point déroutant, c’est aussi parce qu’il questionne sur une réalité : celle de la solitude qui sévit dans notre société et des conséquences qu’elle peut avoir sur le plan mental et social. C’est aussi parce qu’il est incarné avec tellement d’authenticité par François Bureloup que l’on hésite à aller le saluer à la fin !

Augustin Mal n’est pas un assassin, de Julie Drouard, avec François Bureloup, mise en scène Olivier Lopez, se joue au Théâtre des Halles, à Avignon, du 07 au 26 juillet, à 14h30 (relâche le mercredi).

Retrouvez tous nos articles consacrés au Festival Off d’Avignon ici.

Avignon 2022 – Augustin Mal n'est pas un assassin

Avis

8 Un personnage dérangeant

Ce personnage obscène semble nourrir tous les clichés de son époque et nous fait passer par toutes les émotions. Les mots semblent venir tout droit de l'esprit du comédien, et la manière dont il fait exister ce personnage dans son corps, ses mimiques, ses regards, est assez épatant.

  • Moyenne des lecteurs (1 Votes) 9.4
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