On se souvient que la promo de Fast and Furious 8 avait été marqué par les prises de becs entre Dwayne Johnson et Vin Diesel, les deux stars de la franchise. Cela tombe bien, c’est aussi sur cette rivalité que se construit le film.
Dwayne « cool » Johnson. Dans le coin droit, The Rock a révolutionné la saga : ce huitième opus se regarde comme un plaisir coupable fun et décomplexé et il le doit beaucoup à l’acteur. Ce dernier nous offre, avec Jason Statham, les meilleures moments du long-métrage dans une surenchère jubilatoire, de son introduction décalée à la fabuleuse séquence de la prison.
Vin « sérieux » Diesel. Dans le coin gauche, celui grâce à qui la franchise existe (et vice-versa) et qui ne le sait que trop bien. Vinou semble investi d’une mission et cherche à conserver un premier degré qui n’y a pourtant plus sa place. Du coup, le voilà qui nous plombe notre bonne humeur en tentant d’apporter une touche d’émotion complètement maladroite et en nous servant un énième discours barbant sur la famille. Un « héros » devenu aussi ennuyeux que sa scène d’ouverture. Fast and Furious 8 en a encore sous le capot, mais pour le prochain il va falloir penser à dérider le conducteur… ou à en changer.