Michael Bay nous a promis du grand spectacle avec Transformers : The Last Knight et après en avoir vu 24 minutes (en IMAX s’il-vous-plaît !) on aurait tendance à le confirmer, à un gros défaut près.
Au détour d’une introduction en pleine époque arthurienne, quelques séquences où Mark Wahlberg et ses nouveaux amis doivent fuir l’armée et enfin une scène dans un château aux côté d’Anthony Hopkins, on se fait un rapide avis sur ce que sera le film : un blockbuster explosif, bourrée de jolis plans, mais avec un scénario en mousse.
Attention : on ne saurait jugé du produit fini, les images montrées n’étant pas encore achevées, surtout niveau montage, mais autant l’action nous aura décollé la rétine, autant les dialogues se sont révélés d’une grande pauvreté. Mal écrits, peu drôles, ils semblent plus factices qu’autre chose. Ça n’a jamais été le point fort de la franchise, mais là, entre ce qu’on voit et ce qu’on entend, il y a un grand écart à faire pâlir Jean-Claude Van Damme.
Et puis il y a le fameux point d’interrogation : est-ce que Michael Bay n’a pas franchi une limite ? Celle de réécrire désormais l’Histoire en y mettant ses Transformers partout. Peut-on tout faire au nom du pop-corn ? Réponse dans quelques mois.