En réalisant un quatrième opus à sa saga Transformers, ouvrant par la même occasion les portes d’une nouvelle trilogie, Michael Bay annonce une chose : les règles ont changé. Funeste vérité…
Devant nos yeux, un nouveau monde vient de naître. Celui où un film peut désormais durer 2h45 sans une once de scénario. Celui où un blockbuster se contente d’une avalanche d’images, faisant fît de la moindre cohérence narrative, y compris dans sa mise en scène. Celui où un popcorn movie cartonne au box-office tout en prenant son public pour un imbécile.
Certes, un apprenti Saint Jude rétorquerait un manque scénaristique déjà présent dans la trilogie initiale, tout en défendant la beauté de certaines séquences, la fluidité des transformations ou encore la présence de Mark Wahlberg. Simples arbres cachant une forêt de promesses non tenues…
Transformers 4 ouvre bel et bien un nouvel âge pour la franchise, celui du divertissement crétin sans âme. On ne vous dit pas merci monsieur Bay…
Transformers : l’âge de l’extinction est sorti au cinéma le 16 juillet 2014.