Plus connu chez nous sous le nom des Aventuriers du rail, Sony nous sort la version playlink de Ticket to Ride. Pour quel résultat ?
Il y a des soirs, ou après le boulot, après avoir passé ta soirée à courir après les transports, tu n’as qu’une envie, c’est de te poser dans ton canap’ et d’allumer la console. Si en plus tu kiffes les jeux de société, Sony t’embarque vers la destination dépaysante de Ticket To Ride, l’adaptation du célèbre jeu éponyme.
Se mettre sur la voie de Ticket to Ride
Perso j’étais passée à côté et c’est donc en grande newbie que je me mets sur rails. Si l’écran de chargement et ses bruitages séduisent et mettent directement dans l’ambiance, le tutoriel est enfumé. On dirait des explications données à la va-vite par un maître du jeu peu consciencieux. Dubitative, j’enchaîne sur le reste du circuit. Il faut s’accrocher à la Bête, car paraît-il, les voyages c’est la santé.
Donc au niveau du principe, Ticket to Ride te propose de prendre possession de lignes de chemins de fer reliant les principales villes d’un continent, sous-continent ou pays et d’y installer tes lignes et wagons. Ça capiche. Pour l’aspect stratégique on verra ça avec l’expérience. Une partie plus tard, les bases sont saisies et je me sens prête à conquérir l’Ouest.

Pour deux tickets
De toute manière pas trop le choix, seulement deux cartes sont proposées dans la version de base. Les nombreuses autre, issues des différentes versions du jeu de société, sont seulement disponibles en DLC payant. Compte 20 € pour le jeu de base, entre 7 et 10 € pour chaque carte et 30 € pour débloquer l’ensemble du contenu.
Direction donc, les States pour la carte emblématique du jeu. Comme je me sens même d’humeur un peu folle, j’enchaîne sur la carte de la France qui propose un gameplay légèrement différent. Avant les cartes wagons, il me faut créer les lignes de la couleur du trajet à poser.
Clairement c’est à ce stade que mon conjoint a lâché l’affaire. Il faut dire que le match de foot n’était pas loin, et en mode tyran, j’ai réussi à continuer à squatter la TV. Bref, mieux vaut être au moins trois pour découvrir pleinement le jeu et profiter de toutes ses capacités de challenge et de stratégie.

Solo ou multijoueur
Au delà des cartes, Ticket to Ride utilise le PlayLink et mon smartphone pour jouer. Si la prise en main fonctionne bien, c’est assez anecdotique, contrairement à un jeu comme Qui es-tu, par exemple. Le téléphone permettra seulement de dissimuler un peu ton jeu au reste de tes adversaires.
Car Ticket to Ride se joue à plusieurs et je me suis retrouvée bien en peine sans partenaire. Quel lâche ! Dire que j’étais bien partie pour lui mette la pâtée ! Heureusement pour les joueurs solitaires, l’IA permet de palier le manque d’amis. Correcte, elle permet de bien profiter des parties, même si avec un peu de pratique, il devient aisé de l’écraser. Je ne m’en suis pas privée (oui malgré le froid j’ai de grosses chevilles).