Le développement de Street Fighter V était difficile avant même de commencer. Succéder au quatrième opus et se réaffirmer sur la scène de l’esport, voilà un rude défi débouchant sur une sortie prématurée.
Car ce n’est plus une surprise : SF5 manque de contenu. Mode arcade aux abonnés absents, mode histoire à la limite de l’inutile et mode online dépourvu d’options pourtant indispensables. Capcom a clairement précipité la sortie de son nouvel étalon, les premières étapes du Capcom Pro tour n’attendent pas, tant pis pour les joueurs solo !
Mais un bon jeu de baston se juge sur son gameplay. Avec un niveau d’exécution plus accessible, des links de combo autrefois inimaginables et une jauge de stun se remplissant à grande vitesse, tout semblait partir vers un épisode bourrin. Mais c’est finalement une nouvelle philosophie orientée vers l’offensive qui se dessine. Jamais les hit confirm n’ont eu autant de sens, jamais les punitions ne furent aussi douloureuses, chaque personnage redéfini sa manière de combattre, il va falloir ré-apprivoiser la bête.
Street Fighter V se rattrape de justesse grâce à son excellent gameplay ! Nul doute qu’il arrivera à s’imposer sur la scène esport, mais Capcom a tout intérêt à combler le manque de contenu s’il désire attirer les joueurs.