Dernier rejeton d’une saga qui vivote sans jamais vraiment parvenir à s’imposer dans le cœur des joueurs, Sniper Ghost Warrior 3 est-il enfin l’épisode coup de poing qui nous réconcilie avec l’infiltration à coup de gros calibres ?
Les gros sabots de l’oncle Sam. Vous êtes un Marine américain, l’un des meilleurs -on vous le répétera en permanence-. Envoyé en mission avec votre frère dans une Géorgie dévastée par des méchants russes, vous tombez dans une embuscade où il se fait capturer. Seul sur le terrain, en liaison constante avec des alliés bavards comme pas permis, vous allez devoir affronter les horribles envahisseurs pour le retrouver et le libérer. Ne vous embarrassez pas de remords, chacune de vos victime est un psychopathe pervers génocidaire tortionnaire, pour les moins pires d’entre eux. Subtilité quand tu nous tiens…
L’art de la détente. Passé ces très pénibles premières minutes, le jeu se révèle comme un monde ouvert riche en objectifs, à l’instar du récent Ghost Recon : Wildlands. L’un des points fort de Sniper Ghost Warrior 3 est sa totale liberté d’action, vous permettant de véritablement improviser chaque assaut. L’IA souffre hélas d’une stupidité sans nom lorsque vous êtes dissimulé, contrebalancée par une précision inhumaine et une agressivité terrifiante sitôt qu’elle vous a en ligne de mire.