Le frère de Mario revient sur le devant de la scène dans Luigi’s Mansion 3 et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’on louerai bien ad vitam aeterman une chambre du manoir !
Luigi’s Mansion était sorti sur Gamecube en 2002 en France (un an plus tôt au Japon). Habitués à jouer avec Mario, les joueurs ont eu la bonne surprise d’incarner cette fois-ci Luigi, le frère du plombier moustachu qui a peur de tout. Fort de ce succès, Nintendo a sorti un second épisode sur 3DS, un remake du premier opus a également été porté sur cette console portable et pour finir, un troisième volet vient de débarquer sur Nintendo Switch.
Avant de mettre la main dessus, une interrogation légitime se posait : le menu ne s’est-il pas épuisé entre temps ? Avec grand plaisir, nous vous affirmons que les prestation des lieux fonctionnent toujours parfaitement !
Luigi’s Mansion 3, le manoir fantasmagorique
Jamais deux sans trois. Cette expression résume parfaitement le scénario de Luigi’s Mansion 3. Dans les grandes lignes (et encore…), les héros du Royaume Champignon reçoivent une invitation pour loger dans un luxueux hôtel tenu par Ambre Brusquade (hum hum…) et, contre toute attente, ils tombent dans son piège.
Encore une fois, Luigi va devoir sauver les miches de Mario, la princesse Peach et de quelques Toads, enfermés dans des toiles par le Roi Boo. Le scénario ne brille clairement pas par sa complexité et sa richesse. En revanche, l’humour cocasse s’avère toujours présent et on se surprend à sourire à de nombreuses reprises.
Graphiquement, le titre se révèle franchement joli et réussi. Que tu y joues sur ta télé ou en portable, tu en auras plein les yeux. Les couleurs sont chatoyantes dans les pièces ordinaires et deviennent bien plus sombres et lugubres quand les fantômes débarquent. Cela permet d’instaurer une ambiance à la fois posée et stressante.
Les musiques apportent aussi bien une touche légère lors des moments funs, qu’une touche dramatique lors des scènes stressantes et une touche dynamique lors des affrontements contre les esprits. De manière générale, l’atmosphère est très bien maîtrisée même si on regrette un petit peu le côté glauque du tout premier opus (qui était bien plus sombre).
Luigi’s Mansion 3, Ghostbuster à l’approche
Pour libérer ses amis, Luigi doit forcément affronter de nombreux fantômes à travers les 17 étages de l’hôtel. Chacun possède une thématique singulière (une suite médiévale, un tombeau, une discothèque, une salle de sport…) et, même si certains se révèlent bien trop courts, ils sont tous réussis.
D’ailleurs, chaque étage comporte 6 joyaux bien cachés à dénicher. Cela n’apporte pas grand chose (hormis une surprise quant on a tout récolté) mais les perfectionnistes les chercheront à cœur joie. Pour certaines gemmes, il faudra que tu te tortures les méninges pour les choper…
De même, il te faudra fouiller chaque recoin pour trouver des pièces, des billets, des lingots ou encore des perles pour augmenter ton compte en banque. En plus d’avoir la « meilleure fin », tu pourras les échanger contre des objets utiles durant ton aventure.
Une prise en main toute Shining !
Luigi s’avère très maniable de manière générale. Il se verra attribuer quelques pouvoirs au fil de l’aventure, permettant de diversifier le gameplay. Il se peut que tu sois frustré à un moment donné par l’utilisation de la bouée qui se révèle trop approximative, dommage. C’est le seul moment du jeu qui pourra t’énerver, ne t’inquiète pas.
En globalité, Luigi’s Mansion 3 n’est clairement pas difficile. Les combats contre les fantômes communs s’avèrent aisés. En revanche, certains affrontements contre les boss te demanderont de bien réfléchir avant d’agir. Dans tous les cas, ils sont tous remarquables! C’est un réel plaisir de les combattre.
L’esprit du canard déchaîné
Pour terminer, parlons du mode multijoueur. Jusqu’à quatre joueurs peuvent s’entraider pour nettoyer 5 ou 10 étages générés aléatoirement. Sans casser trois pattes à l’esprit d’un canard, ce mode fait perdurer le plaisir et te fera passer d’agréables soirées entre amis. On regrette juste que la communication soit si peu développée, surtout sans possibilité de pouvoir parler en jouant…