La licence Hyrule Warriors s’enrichit avec un nouvel épisode en lien avec l’univers de The Legend of Zelda : Breath of the Wild. Une suite réussie ?
Sorti le 20 novembre 2020, ce nouvel Hyrule Warriors pourra ravir les fans inconditionnels de la série Zelda en attente de la suite de The Legend of Zelda : Breath of the Wild annoncée par surprise lors de l’E3 2019. On remarque tout de suite que les développeurs ont essayé de corriger les défauts du précédent opus. Hyrule Warriors : l’Ère du Fléau corrige t-il les défauts de son aîné ? Réponse dans ces quelques paragraphes.
Un gameplay plus diversifié… pour plus de charpie de monstres !
On remarque très rapidement que les développeurs ont essayé de diversifier le gameplay assez répétitif de l’opus précédent. On retrouve les fameuses commandes classiques avec les boutons X et Y qui permettent de réaliser des combos et le coup fatal avec A lorsque la jauge est suffisamment remplie. Très bonne idée !
À cela s’ajoute le bouton ZR spécifique à chaque personnage. Enfin, tu peux utiliser les baguettes magiques provenant des sorciers et surtout la tablette Sheikah permettant d’utiliser la glace, les bombes, l’aimantation et le ralentissement du temps. Un ajout aussi utile qu’efficace !
L’intérêt de la tablette réside dans l’exploitation de la faiblesse d’un ennemi lorsqu’il t’attaque, te permettant de le contrer et d’infliger d’importants dégâts. Une autre façon de réduire un monstre puissant en charpie est d’esquiver au dernier moment pour ralentir le temps. Une mécanique intéressante mais qui peut révéler frustrante, à cause d’un timing d’esquive légèrement hasardeux.
Autre point important et inédit de ce deuxième volet (attention… spoiler !) : la possibilité de contrôler les bêtes mécaniques de Breath of the Wild. Malheureusement, le soufflet retombe rapidement. Après l’effet de surprise, on se rend compte que le gameplay ne s’avère pas si intéressant que cela. Pire, il frustre plus qu’autre chose. C’est bien dommage…
Hyrule Warriors, une histoire classique pour aventure épique !
Concernant sa narration, elle reste très manichéenne tout au long de l’aventure. Quelques rebondissements sont à noter mais il ne faut pas s’attendre à du grand génie. Notons également (et cela peut décevoir certains fans) que l’histoire n’est pas « canon ».
En effet, si tu t’attends à ce que cet opus retrace fidèlement le passé de l’épisode Breath of the Wild, tu seras déçu. Heureusement, les personnages jouables sont nombreux et révèlent de bonnes surprises.
Les cinématiques très nombreuses et très soignées constituent un atout non négligeable. De nombreux passages de cet Hyrule Warriors sont également épiques, appuyés par une bande-son de qualité et des musiques mémorables.
Une durée de vie exemplaire mais trop répétitive
Il faut compter une trentaine d’heures pour terminer le scénario principal qui est bien plus long que l’épisode précédent. En revanche, il n’y a plus de mode aventure mais de petites missions secondaires qui se résument bien souvent à « j’avance, je tue les monstres, j’avance, je tue les monstres… ». Une répétitivité lassante au bout d’un temps.
On trouve également de petites missions de récolte d’objets afin de débloquer des combos de personnages, des coeurs… Rien de particulièrement passionnant. Le farming sera nécessaire pour terminer le jeu à 100%.
Pour terminer, retour sur le plus gros défaut du titre : l’optimisation qui se révèle décevante. En effet, les chutes de framerate abondent et gâchent le plaisir de jouer. Celles-ci se révèlent moins fréquentes en portable mais, en contre-partie, l’aliasing reprend du terrain et les graphismes en prennent un coup. Quelle déception…