Après un premier opus discutable, revoilà la franchise Homefront qui, passée par un développement laborieux, accouche d’une suite : The Revolution. Un titre quelque peu mensonger…
Ne tapons pas tout de suite : l’ambiance anxiogène d’une ville sous le joug d’une armée ennemie est parfaitement retranscrite. Patrouilles, fouilles, caméra à chaque coin de rue, tout y est. De même, cet opus nous propose quelques belles choses dont une guerilla urbaine en zone jaune (l’une des trois zones proposées) qui permet de diversifier son style avec la possibilité d’assassinats discrets ou encore de sabotages.
Le reste, malgré un nombre de missions conséquent dans cet open world, ressemble assez à Far Cry : on capture des « camps » pour en faire ceux de la résistance. Peu original, d’autant que le mécanisme de jeu n’aide en rien : personnages lourds, gunfights immobiles et moto incontrôlable font de ce FPS une torture répétitive après seulement quelques heures. Le multi, pour des missions en coop à 4, ne suffit pas à redresser la barre.
Pour enfoncer le clou, Homefront ne propose pas des graphismes à la hauteur et se paye le luxe d’être truffé de bugs en tout genre (des PNJ bloqués à 3 mètres du sol par exemple). Ça en deviendrait presque drôle…